Kokeshi Hijiori – Bunkichi SATO 佐藤文吉

Description

Découvrez cette élégante Kokeshi traditionnelle signée Bunkichi SATO, maître artisan de la prestigieuse lignée Hijiori.

🔹Elle se distingue par sa silhouette élancée et son visage finement peint à l’encre.
🔹Le corps tourné dans un bois chaleureux, est orné de larges fleurs stylisées évoquant des fleurs de camélias (椿, tsubaki), qui mettent en valeur l’équilibre et la rondeur caractéristiques du style Hijiori.

Chaque trait révèle la maîtrise acquise par Bunkichi dès son plus jeune âge auprès de son père Jinkichi et de son oncle Ushizō, perpétuant ainsi un savoir‑faire familial centenaire.

🔍 État : Bon état général, légère patine du temps, grain de bois magnifique.

A Propos de l’Artisan :

SATO Bunkichi (1922 – 2008), né le 14 août 1922 à Nozoki dans la préfecture de Yamagata, était un artisan japonais majeur du système Hijiori, héritier d’une lignée profondément enracinée dans l’art des Kokeshi grâce à ses liens familiaux avec les maîtres SATO Mokichi et SATO Bunroku.
Formé dès 1937 auprès de SATO Ushizo à Yuda, il revient dans sa région natale en 1938, mais sa carrière est interrompue par la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle il sert en Mandchourie, aux Philippines et en Indochine. À son retour en 1946, il se consacre pleinement à la fabrication de Kokeshi après le décès de Bunroku en 1950, devenant l’un des artisans les plus influents des années 1950–1960, notamment grâce à son collaboration avec l’Association d’amitié des Kokeshi de Tokyo.
Son œuvre, marquée par une évolution stylistique en quatre périodes distinctes, passe d’un naturalisme naïf (1956–1960) à un apogée artistique (1961–1962), où ses Kokeshi, aux têtes rondes et aux yeux fins, allient douceur et expressivité, avant de traverser une phase de déclin émotionnel (1963–1964) puis une renaissance inspirée à partir de 1965, nourrie par l’étude des œuvres de Bunroku.
Malgré les épreuves, comme les inondations de 1975–1976 et des problèmes de santé, il poursuit son art à Tendo jusqu’à sa mort le 3 juillet 2008, laissant derrière lui des œuvres signées de son sceau, célébrées pour leur équilibre entre tradition et innovation. Ses kokeshi, souvent restaurées ou inspirées de styles historiques comme Saito Inosuke, restent des pièces de collection prisées, incarnant l’âme d’un artisan dévoué à la préservation et à la réinvention d’un patrimoine artisanal japonais.